L’offre saisonnière tend à progresser, avec souvent une très bonne qualité sur les marchés ou les cadrans. Les animaux sont globalement plus lourds que l’année dernière. La demande à l’exportation sur le marché italien est soutenue. La fermeté des prix de la viande en Italie se répercute immédiatement sur le niveau de prix des broutards et des taurillons français.

Le commerce est fluide sur l’ensemble des marchés, bien que l'offre soit juste suffisante. Dans le centre du pays, les mâles charolais U de 400-450 kg se sont négociés de 3,50 à 3,65 €/kg vif sur Moulins-Engilbert. Les U de 350-400 kg s’échangent autour de 3,65 €. Dans les limousins, sur le marché d’Ussel et des Hérolles, les bons lots de 300 à 400 kg vaccinés se sont négociés entre 3,65 et 3,90 €. A Mauriac, les prix des croisés salers de 350-400 kg se maintiennent autour de 3,60 €. Les salers purs se vendent autour de 3,00 €.

En femelles, les disponibilités demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande italienne. Les tarifs restent très attractifs, compris entre 3,30 et 3,45 € dans les bonnes charolaises et les limousines vaccinées de plus de 300 kg.