Sur les marchés, les transactions sont très compliquées. Les broutards lourds restent la catégorie la plus malmenée. Les bons broutards charolais de 350 à 450 kg se valorisent en moyenne 2,55 €/kg vif. À Châteaumeillant, les prix des taurillons de 450 à 500 kg chutent pour s’établir à 2,39 €.

 

Les limousins sont également touchés par la demande atone. À Ussel, les broutards U de 400 à 450 kg se vendent autour de 2,49 €. S’agissant des croisés, le commerce est d’autant plus difficile. Sur le marché de Mauriac, les sujets de 350 à 400 kg affichent 3,46 € de moyenne.

 

Sur l’Ouest, la baisse se poursuit malgré les faibles volumes présentés à la vente. Les tarifs des broutards charolais, limousins ou blonds d’Aquitaine perdent 10 € à Cholet et à Châteaubriant.

 

En femelles, l’offre se montre tout juste suffisante pour satisfaire la demande italienne, encore soutenue. Les bonnes charolaises de 300 à 350 kg vaccinées pour l’exportation se vendent entre 2,65 à 2,75 €. Celles de la race limousine se valorisent entre 3,80 et 3,85 €. Aucun changement n’est à noter du côté des femelles ordinaires destinées au marché espagnol.