La modestie saisonnière de l’offre notamment dans les mâles lourds ne permet pas aux acheteurs de peser sur les prix. Les charolais de 400 à 450 kg restent valorisés entre 2,50 et 2,60 €/kg vif. Le commerce reste assez fluide dans les mâles de 280 à 350 kg avec de nombreux débouchés. Les prix des sujets U de 300 à 350 kg se maintiennent autour de 2,80 € à Moulins-Engilbert et les limousins de même poids sont à 3,00 € à Ussel.

 

Le recul de l’offre dans les mâles blonds d’Aquitaine entraîne une certaine dynamique pour servir les marchés exports. Sur les marchés de Cholet et Agen, les mâles de 300 à 350 kg se vendent autour de 1100 € soit 3,35 €/kg vif.

 

L’activité commerciale reste largement facilitée par la vaccination des animaux. Or, un grand nombre n’est toujours pas vacciné face notamment à des coûts importants dans les petites exploitations. Les éleveurs peuvent encore vendre sur l’Espagne avec des PCR.

 

Sur le grand Ouest, les ventes s’orientent plus facilement sur l’Espagne ou sur des mises en place régionales. Le commerce reste facilité par une offre limitée. Les premiers laitons d’automne commencent à faire leur apparition et sont recherchés, car ce sont souvent des têtes de lot. Les laitons charolais U de 300 kg se valorisent autour de 880 € sur le marché de Châteaubriant. Les tarifs se maintiennent entre 600 et 700 € dans la moyenne marchandise à destination de l’Espagne en raison de volumes restreints.