La décapitalisation des cheptels réduit les disponibilités et restera d’actualité pour 2020. Les moteurs du commerce viennent de la dynamique des marchés à l’exportation, l’Italie se maintenant comme premier partenaire. L’Espagne montre également quelques signes de faiblesse alors que l’Algérie est montée en puissance. Les mises en place sur le territoire français sont en recul, faute de rentabilité économique et de stocks fourragers.
Les mâles charolais de 350 à 400 kg vaccinés se sont négociés en moyenne à 2,69 €/kg vif contre 2,77 € en 2018 et 2,71 € en 2017. On observe cependant une grande disparité des prix liée à la vaccination. Cette fin d’année sera marquée par un arrêt de l’activité export pendant deux semaines et ne reprendra vers l’Espagne qu’après le férié de L’Épiphanie (6 janvier). Les importateurs italiens misent sur une offre plus abondante en début d’année 2020. Ces perspectives sont loin d’être garanties au vu des disponibilités en mâles vaccinés, qui ne sont pas si abondantes. La demande algérienne reste également à couvrir.
L’activité de ce dernier mois 2019 est un peu plus soutenue avec des tarifs fermes dans la bonne marchandise. Les charolais de 350 à 400 kg sont valorisés entre 2,55 € et 2,70 € pour les sujets de conformation U et de 2,40 € à 2,55 € pour les R sur les cadrans du centre.
Cette tendance est aussi observée pour les limousins. Les prix se sont redressés à Ussel où les bons mâles de 350 à 400 kg ont été vendus de 2,85 €/kg vif de moyenne. Les croisés salers de 350 à 400 kg ont été valorisés environ 2,55 € à Mauriac.
Les tarifs sont reconduits sans difficulté sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant.
Les charolais ou limousins U de 250 à 300 kg sont compris entre 750 € et 800 € la pièce.
En revanche, la moyenne marchandise non-vaccinée reste peu demandée pour un marché espagnol qui finit l’année sur une note peu dynamique.