L’offre est insuffisante pour satisfaire l’ensemble de la demande que ce soit vers l’Italie, Israël, l’Allemagne, l’Espagne, la Turquie ou l’Algérie. Tous les voyants sont au vert pour les bons broutards et les taurillons herbés. Le placement est également plus régulier pour la marchandise plus commune, notamment si elle est vaccinée FCO 4/8, car cette vaccination ouvre des débouchés autres que celui espagnol.

 

Les prix sont fermes sur l’ensemble des marchés et des cadrans, avec des acheteurs qui ne parviennent pas à compenser le manque d’activité des semaines écourtées de mai.

 

Les charolais et limousins U, de 350-400kg, se négocient entre 2,85 et 2,95 €/kg vif. La demande en taurillons herbés est soutenue, avec des 400-450kg qui se vendent entre de 2,80 et 2,90 €/kg vif.

 

Sur les marchés de l’Ouest, la tendance est également plus favorable, avec très peu de bonne marchandise. Sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant, les bons charolais ou limousins U de 250 à 300 kg et vaccinés se sont négociés de 870 à 930 €. Le commerce est également assez régulier dans le second choix, avec des tarifs compris entre 700 et 850 €. Les animaux médiocres sont nombreux et faiblement valorisés à l’export, entre 350 et 550 €.

 

En femelles, l’activité commerciale est régulière pour les bonnes laitonnes herbées exportées en Italie. Les charolaises de 12-18 mois et de 350-400 kg se sont négociées autour de 2,65 €/kg vif à Moulins-Engilbert. Les femelles communes et non vaccinées restent pénalisées par les frais de PCR pour l’envoi en Espagne.