La sécheresse et les besoins de trésorerie des exploitations se traduisent par des sorties de broutards plus précoces que d’habitude avec souvent une cinquantaine de kilos de moins. Face à ce début d’engorgement du marché, les importateurs italiens et des autres pays mettent une très forte pression sur les prix.
La tendance est baissière sur l’ensemble du territoire, même si la zone indemne de FCO est un peu moins touchée en raison du redémarrage des achats pour la Turquie. Les contingents pour ce pays sont limités pour le moment et largement couverts par les sorties de saison.
Dans la zone réglementée (ZR), la commercialisation est très compliquée avec des tarifs en baisse pour les bons charolais vaccinés et une mévente de la marchandise commune non vaccinée. Les prix continuent à se dégrader à Moulins-Engilbert, Bourg-en-Bresse et Saint-Christophe-en-Brionnais où les mâles de 350 à 450 kg se négocient entre 2,30 et 2,44 €/kg.
La tendance est également baissière dans l’Ouest où les prix ont chuté de 20 et 30 € sur les marchés de Châteaubriant et Cholet (voir plus de 50 € pour les sujets non vaccinés).
Seul le marché d’Ussel réussit à maintenir ses prix des bons mâles limousins avec des cotations à 2,78 €/kg pour les U de 350-400 kg.
Les bonnes femelles charolaises restent demandées sur l’Italie avec une progression des cours à Moulins-Engilbert autour de 2,60 €/kg vif pour les U de 300-350 kg, et 2,80 €/kg pour les bonnes limousines d’Ussel. Le commerce est normal et les prix stables pour les plus petites ou celles de conformation ordinaire destinées au marché espagnol.