La semaine débute sur une relative stabilité des prix pour les viandes de qualité bouchère. Sur le marché de Cholet, les charolaises U= se maintiennent à 5,50 €, alors que les R= plafonnent à 5,40 €. Concernant les réformes laitières, les tarifs restent stables, avec des vaches prim’holsteins P+/O– qui se négocient entre 4,35 et 4,40 €. La majorité des P= se négocient entre 4,30 et 4,35 €. Les normandes et les montbéliardes se tassent de 4,70 à 4,80 € pour les bonnes O+/R. Elles se valorisent entre 4,40 et 4,60 € dans les O=, en fonction du poids.
Pour ce qui est des jeunes bovins, la situation est très compliquée, car le marché intérieur ne peut absorber ce qui ne part pas à l’exportation. Le commerce est très calme, avec des tarifs qui peinent à se maintenir ou qui reculent légèrement en fonction des opérateurs. Cette tension sur le prix des jeunes bovins français risque de déstabiliser une filière en reconstruction au regard des tarifs pratiqués pour les broutards.