Les disponibilités de réformes laitières tendent à progresser, notamment dans les régions qui finissent les ensilages de maïs, alors qu’elles s’affaiblissent sur le nord de la Bretagne. Le commerce est régulier avec des tarifs qui tendent néanmoins à se tasser, avec des industriels toujours soucieux de l’écart de prix avec les vaches allemandes. Ces dernières se valorisent autour de 3,80 € dans les O. Sur le marché français, les bonnes vaches prim’holsteins lourdes se tassent de quelques centimes entre 4,55 et 4,65 € en fonction des abattoirs. Les normandes ou montbéliardes lourdes se négocient entre 4,90 et 4,95. La grande majorité des vaches P= se négocient entre de 4,50 et 4,55 €.

Les transactions restent fluides avec une offre mesurée dans les bonnes femelles U. Les bonnes vaches blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg se négocient entre 6,00 et 6,30 € et les plus légères (400-450 kg) vont de 5,70 à 5,90 €. Les prix des vaches limousines U se stabilisent entre 5,80 6,05 € et ceux des charolaises U– autour de 5,55 €. La gamme de prix des vaches R de plus de 400 kg est comprise entre 5,40 et 5,50 € sur le marché de Cholet. Les vaches d’entrée de gamme R– et O se vendent sans difficulté, pour des tarifs compris entre 4,80 et 5,20 €.