Les organisateurs des grands concours estiment l’écart entre 0,50 et 1 €/kg pour les autres bovins. Du côté des acheteurs, les nombreux artisans bouchers et les enseignes pourront animer les ventes, même si tous les concours n’ont pas connu la même activité commerciale. Ces produits de très haute qualité doivent être travaillés avec soin par de fines lames pour servir une clientèle qui apprécie la bonne viande.

 

Sur les marchés de gré à gré, la tendance est au maintien des prix pour l’ensemble des catégories. Les femelles blondes d’Aquitaine de plus de 500 kg se valorisent de 4,40 à 5,00 €/kg. Les plus légères se vendent entre 3,90 et 4,35 €/kg.

 

Pas de changement pour les charolaises U qui se vendent de 3,75 à 4,20 €/kg. Les R se négocient de 3,40 à 3,65 €/kg.

 

Du côté du cheptel laitier, la tendance est également au maintien des cours, avec des volumes qui se tassent légèrement, mais avec une demande qui sera en repli à l’approche des vacances scolaires. Les tarifs se situent autour de 2,55 €/kg pour les bonnes prim’holsteins, et de 2,35 €/kg pour les P= de poids convenable. Les P maigres restent faiblement valorisés soit de 1,40 à 1,80 €/kg.