La limousine a fait un retour « spectaculaire » au Sommet de l’élevage. Le concours national, qui s’est déroulé du 4 au 6 octobre au Zénith de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme), a affiché complet au cours des trois jours. De quoi faire oublier l’édition 2015, qui avait laissé un souvenir amer, alors que les animaux étaient restés dans les fermes en raison de la fièvre catarrhale ovine.

« L’éclairage a été conçu tout spécialement pour mettre les morphologies en valeur », souligne Jean-Marc Alibert, président de l’OS France Limousin Sélection. Cette année, 380 bovins se sont affrontés sur les rings, soit une petite centaine de moins que d’habitude, à cause d’un nombre limité de places sous les chapiteaux.

Facilités de naissance

« Les animaux étaient de très bonne qualité et d’une grande docilité, souligne Jeanne Orlianges, l’une des cinq juges qui officiait en “solo” lors des jugements des femelles. Nous avons privilégié les bassins larges, les masses musculaires et la finesse d’os. » Ce sont des critères importants pour le rendement de carcasse, apprécié des bouchers, et pour les facilités de naissance. « Les concurrents répondant le mieux aux fondamentaux de la race ont été récompensés, confirme Didier Yon, juge des sections “mâles”. C’est-à-dire les animaux longs, larges, épais et fin d’os, et doté d’une bonne démarche », la mobilité étant un critère essentiel pour assurer la monte naturelle.

Rendez-vous à Châteauroux (Indre) pour l’édition 2018.