« Le secteur de la nutrition animale se veut aujourd’hui optimiste », déclare le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia), dans un communiqué publié le 12 septembre 2024. Après une année 2023 « charnière » totalisant 19,1 millions de tonnes (Mt) d’aliments produits, l’organisation table sur une « reprise » des fabrications d’aliments à l’horizon de 2025.
Des espoirs sur la volaille et le porc
Le Snia estime que les volumes produits en 2024 pourraient dépasser 19,6 Mt, « grâce au succès conjoint de la vaccination et des mesures de biosécurité dans la lutte contre l’influenza aviaire ». Ils espèrent atteindre plus de 20 Mt l’année prochaine « grâce au rattrapage des volumes d’aliments destinés aux filières des volailles de chair ».
Le syndicat des fabricants d’aliments fonde aussi ses espoirs sur la filière de l'œuf, dont l’interprofession « vise la construction de 300 nouveaux poulaillers d’ici à 2030 ». La filière porcine pourrait aussi concourir au léger sursaut espéré des fabrications d’aliments. « Inaporc [l’interprofession porcine, NDLR] s’est fixé le maintien à 100 % de son autosuffisance dans sa démarche « Demain, le Porc », planifiée à l'horizon de 2035 », rappelle le Snia.
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