Depuis le printemps 2016, le groupe s’attendait à ce que la transaction soit bouclée d’ici la fin de l’année. La transaction était attendue pour le 23 mai, le 18 juillet puis le 13 septembre 2016. Finalement, ce sera pour 2017.

Le processus réglementaire « en bonne voie », mais allongé

 

« Les autorités de régulation de la concurrence, y compris l’Union européenne, ont récemment requis une large quantité d’informations supplémentaires et nous prévoyons désormais que le processus réglementaire se poursuivra sur le premier trimestre de 2017 », a précisé Erik Fyrwald, nouveau directeur général de Syngenta, dans un communiqué.

 

Selon lui, l’obtention des autorisations réglementaires « est en bonne voie », et « ChemChina et Syngenta restent pleinement engagées dans la transaction et sont confiantes dans la clôture de celle-ci ».

Ventes : second trimestre en baisse

 

L’agrochimiste suisse Syngenta a aussi annoncé une baisse de 3 % de ses ventes au troisième trimestre, à 2,5 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros). Sur le trimestre écoulé, elles avaient reculé de 4 % à taux de change constants.

 

Le repli des volumes de vente (–7 %) a été en partie compensé par le relèvement des prix (+3 %), notamment au Brésil et dans les pays de la Communauté des États indépendants (1) pour compenser la dépréciation des devises survenue l’année précédente. En Amériquelatine, les ventes se sont contractées de 21 % en raison des modifications des conditions de vente mais aussi de niveaux encore élevés des stocks d’insecticides au Brésil.

 

Les recettes ont en revanche augmenté de 8 % en Europe et de 11 % en Amérique du Nord, enregistrant également un bond de 22 % en Asie-Pacifique grâce notamment à une meilleure mousson en Asie du Sud.

Pour rappel…

 

En février, ChemChina a dévoilé une offre de 43 milliards de dollars (37,9 milliards d’euros) – soit 465 dollars par titre, à laquelle s’ajoutait un dividende spécial de 5 francs suisses, pour s’emparer de Syngenta par le biais d’une offre publique d’achat. Ce serait la plus grosse opération jamais réalisée par un groupe chinois à l’étranger.

 

(1) CEI, regroupant 9 anciennes républiques soviétiques : Biélorussie, Russie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie, Ouzbékistan et Tadjikistan.