Ne pas laisser la robotique agricole aux mains des seuls américains, allemands et japonais, voilà en substance ce qui a motivé l’ensemble des acteurs français de cette filière dans la création du consortium RobAgri. « La France a une belle carte à jouer dans la robotique agricole mais il faut que tout le monde aille dans le même sens et fédérer les savoir-faire », a insisté Alain Savary lors de la création de cette association, le 20 octobre dernier.

Intensifier la veille et la conception

RobAgri regroupe aussi bien des start-ups de la robotique que des industriels, des laboratoires spécialisés et des organismes de recherche. L’association devra fédérer les efforts d’une cinquantaine d’acteurs autour de la veille technologique, la définition des besoins des agriculteurs, la recherche, l’intensification de la conception et la mise sur le marché des robots.

Peser sur les décisions

RobAgri travaillera aussi au développement de plateformes de test et à la mise en place d’une homologation. Le consortium français entend aussi peser sur la définition des deux futures normes internationales sur la robotique agricole, l’une pour le travail en milieu ouvert et l’autre pour les milieux fermés.