La Fédération des conseils de parents d’élèves, Greenpeace et l’Association végétarienne de France « se trompent de combat », fait savoir le Modef, dans un communiqué de presse diffusé le 6 septembre 2019. Le 4 septembre, les trois associations sont à nouveau montées au créneau pour inciter les maires à programmer au moins un repas végétarien par semaine dans leurs cantines, argumentant que cela « constitue un levier sans équivalent en termes de santé et de lutte contre le réchauffement climatique ».
Du local et de la bio
Le syndicat défend lui aussi une évolution du modèle. Mais elle doit passer par « un choix actif en faveur d’une consommation locale sur des systèmes qui concilient agriculture et durabilité environnementale et sociale : l’agriculture familiale que défend notre syndicat », martèle le Modef. « Les restaurants scolaires doivent être dotés de moyens humains et financiers leur permettant de favoriser l’approvisionnement local et bio », défend le syndicat.