Au 20 novembre 2024, la production des prairies permanentes s’affiche parmi les meilleures des trente dernières années. L’excédent moyen au niveau national est de 31 % par rapport à la période de référence 1989-2024. Seule 2007 a connu une pousse supérieure à celle de 2024.
Limiter la hauteur d’herbe dans les prairies (22/11/2024)
L’humidité des sols et les températures élevées mais pas excessives ont été favorables à cette situation. « L’excédent qui était déjà de 18 % à la fin du printemps n’a pas cessé d’augmenter durant l’été et l’automne », note le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans son bulletin publié le 28 novembre 2024.
Seules les Pyrénées-Orientales sont déficitaires
Deux ombres figurent au tableau : l’excès d’eau a pu localement limiter la portance des sols et perturber la valorisation de la ressource aussi bien au niveau du pâturage que de la fauche et les prairies des Pyrénées-Orientales sont les seules à connaître une production déficitaire.
Ailleurs, l’excédent varie de 14 % en Normandie à plus de 40 % dans le Centre-Val de Loire et le Grand Est. Près de la Manche, la production est proche de la normale.