« Au début de juillet, j’ai implanté des dérobées après la récolte d’un méteil « protéique » (14 hectares) qui constitue la base de mon stock fourrager pour l’hiver, explique Nicolas Morande. J’ai choisi du colza fourrager (10 kg/ha pour 24 €) et de l’avoine produite sur l’exploitation (55 kg/ha). J’ai utilisé un semoir de semis direct en prestation de service (110 €/ha). Avec l’humidité ambiante, la levée s’est bien passée. La ressource pour le pâturage devrait être prête dès le début de septembre. Mon but est d’obtenir un fourrage sur pied si la production des prairies décline, comme c’est souvent le cas en août. »