« Nous, organisations professionnelles européennes, faisons part de notre inquiétude sur les conséquences économiques désastreuses qu’aurait une extension de la maladie en Belgique et dans les pays limitrophes. Nous demandons à la Commission européenne d’adopter une attitude offensive de lutte contre la propagation de cette maladie », déclare les organisations.
Prêts à contribuer financièrement à la réalisation des clôtures
Face à l’absence de vaccin, « la pose de clôtures autour de la zone géographique infectée définie par les autorités belges semble la seule solution, à l’instar de ce qu’ont fait les autorités tchèques. La rapidité pour réaliser ces clôtures sera déterminante pour permettre une éradication de la maladie, en empêchant la diffusion du virus et en permettant la gestion des populations de sangliers ».
« Après concertation, nous sommes prêts à contribuer financièrement à la réalisation de cette clôture afin d’appuyer le travail des autorités sanitaires belges », indiquent les organisations.
Redéfinir les règles régissant les relations commerciales internationales
Par ailleurs, face à l’évolution de la maladie, « nous affirmons qu’il est indispensable de redéfinir les règles qui régissent les relations commerciales internationales. Il est notamment nécessaire d’intégrer les normes de l’Office international des épizooties “OIE” dans les protocoles sanitaires et notamment de différencier la situation sanitaire des sangliers de la faune sauvage de celle des porcs d’élevage ».
Enfin, « il est urgent d’intégrer pleinement dans ces protocoles la notion de régionalisation qui permettrait de reconnaître des zones indemnes à l’intérieur des pays et préserverait les échanges internationaux ».