Au pâturage de la ferme Au doux mélèze, il n’y a ni brebis, ni chèvre, ni vache, mais des camélidés : un lama lainé, deux mâles et ving-cinq femelles alpagas. Avec leurs longs cous souples, des yeux aux longs cils, et des lèvres charnues, les alpagas ressemblent à leurs cousins chameaux et dromadaires africains. Ils sont cependant originaires d’Amérique du Sud, une espèce proche des vigognes. Claire Jubin, petite-fille d’éleveurs du Haut-Doubs, a créé sa ferme il y a dix ans à Montclar, un village-station de ski des Alpes-de-Haute-Provence.

Une laine fine et chaude

Ses animaux vivent dehors toute l’année, à 1 300 m d’altitude. « J’ai démarré avec cinq alpagas provenant de l’élevage d’un vétérinaire de Bourgogne. » Une fois par an, l’éleveuse confie le produit de la tonte (3 à 5 kg/bête) à des professionnels italiens qui la filent en pelotes. La laine d’alpaga est fine, chaude et soyeuse. « Elle exige un tricotage régulier pour la transformer en layette, bonnet, etc. » Le second choix est feutré, et Claire crée avec des chapeaux. À la suite de son BPREA au lycée agricole de Carmejane, la jeune femme, également accompagnatrice de tourisme équestre, a créé cette activité originale. Certains alpagas sont vendus à des particuliers. Durant les mois de juillet et d’août, sur réservation, elle organise des visites guidées et des ateliers de créations manuelles en laine.

Site : www.audouxmeleze.fr.