Du dégagement sous bâti mais un centre de gravité bas, tout en restant compact et si possible léger : le châssis du pulvérisateur est comme son squelette, il doit supporter les différents organes de la machine. Sur un appareil traîné, il part de la flèche d’attelage, pour aller jusqu’à l’essieu. Sur un automoteur, il doit supporter également une cabine, un moteur et une transmission. Afin de répondre à ces cahiers des charges, les constructeurs développent régulièrement de nouveaux produits, de plus en plus travaillés, profilés, avec parfois des aciers de type HLE (haute limite élastique).

Une offre à la carte

Avec des capacités de cuve toujours plus élevées, le châssis des pulvérisateurs portés reste un point important de la machine. Il doit pouvoir intégrer les organes de l’engin et soutenir des capacités dépassant les 2 000 l, tout en restant compact, avec un porte-à-faux. Les différents châssis des modèles traînés se différencient surtout par leurs essieux et leur attelage. Le plus souvent suspendu, directeur et freiné, et parfois moteur, l’essieu s’apparente par moments à une usine à gaz.

Les constructeurs proposent différentes technologies pour la suspension, de la plus simple à la plus haut de gamme, mais cette dernière reste le plus souvent une option. Pour les automoteurs, de nombreuses options et architecture sont disponibles, comme la largeur de voie variable, le choix de la hauteur sous bâti, ou la hauteur variable. Le tout suspendu au mieux pour le bon fonctionnement de la rampe, mais aussi le confort du chauffeur.