L’UFC-Que Choisir annonce avoir fait analyser le taux de phytoestrogènes de 55 aliments contenant du soja (plats préparés, biscuits, desserts, boissons, apéritifs et sauces) dans un communiqué diffusé ce 23 mai 2019. Ces molécules sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Les résultats obtenus sont, selon l’association, « particulièrement préoccupants ». Elle relève des dépassements de la dose maximale admissible, ou bien encore une présence dans des produits à base de viande, les protéines de soja étant bon marché.

 

L’association a saisi l’Anses pour qu’elle « réévalue le niveau de risque pour les consommateurs et, si nécessaire, définisse des doses maximales d’application obligatoires ». Elle demande également à la répression des fraudes (DGCCRF) de « rendre obligatoires sur l’étiquetage les teneurs en phytoestrogènes présentes dans les produits, ainsi qu’une mention sur les restrictions à la consommation pour les enfants et les femmes enceintes ».

 

L’UFC-que choisir recommande de limiter la consommation de produits à base de soja à une portion par jour.