par rapport aux bâtiments occupés et aux parties non bâties contiguës à ces bâtiments, pour la protection des résidents. C’est-à-dire des « personnes qui habitent, travaillent ou fréquentent une institution à proximité des espaces traités avec des produits phytopharmaceutiques, à une fin autre que celle de travailler dans l’espace traité ou avec les produits traités ».
L’Agence recommande aussi la mise en place de distances de sécurité par rapport aux zones fréquentées pour les personnes présentes pendant ou après application par pulvérisation de phytos. Et là, elle vise « les personnes qui se trouvent fortuitement dans un espace où un produit phytopharmaceutique est ou a été appliqué, ou dans un espace adjacent, à une fin autre que celle de travailler dans l’espace traité ou avec le produit traité ».
Les distances minimales que l’Agence propose sont celles utilisées par l’Agence européenne de sécurité sanitaire dans l’évaluation des risques pour les résidents qui sont basées sur le type de cultures et le matériel utilisé. Elle propose d’aller au-delà, « par mesure de précaution en particulier pour les produits classés cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction ». Ces distances sont de :
- 3, 5 et 10 m pour les grandes cultures avec un pulvérisateur à rampe ;
- 10 m pour les vergers et par extrapolation aux vignes avec un pulvérisateur à jet porté (pulvérisation vers le haut).
L’Anses recommande également « la généralisation des dispositifs limitant la dérive (buses antidérive et/ou matériel ou techniques d’application appropriés) qui permettrait également de limiter l’exposition environnementale. En ce qui concerne d’autres dispositifs susceptibles d’atténuer les expositions, comme les haies, aucune méthodologie validée ne permet de les prendre en compte dans l’évaluation quantitative des risques. »