. Il recommande de maintenir le dispositif, dans un « objectif de défense de la souveraineté alimentaire et de transition agroécologique ».

 

Mieux valoriser les travaux prospectifs

Le CGAAER propose également que la Commission des usages orphelins (CUO) renforce ses analyses prospectives et les valorise auprès des décideurs gouvernementaux et des filières. Les auteurs estiment que cela pourrait notamment permettre au ministère de l’Agriculture de mieux anticiper les interdictions de produits phytos, et « pouvoir y préparer la ferme France. »

 

Les objectifs seraient les suivants :

  • Signaler les cultures particulièrement menacées par les usages orphelins actuels ou prévisibles, ou bien mal pourvues,
  • Proposer les solutions, en particulier non chimiques et porteuses d’avenir, à développer en priorité pour ces cultures,
  • Présenter une feuille de route avec un phasage sur la durée : quelles solutions maintenir ou déployer, le temps que des solutions innovantes deviennent opérationnelles

Lever les freins à la croissance des oléoprotéagneux

Selon la mission du CGAAER, cela pourrait par exemple être pertinent dans le cadre du plan protéines porté par la France. Une analyse poussée pourrait aider à éliminer les freins à la croissance de ces cultures, entre autres en fléchant les financements publics pour la recherche.

 

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(1) Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux.