Le « manifeste pour l’émergence d’une filière des produits de biostimulation et de biocontrôle nécessaire pour les agriculteurs, l’environnement et les générations futures » a été initié dans un objectif de déploiement de nouvelles pratiques pour la fertilisation, la protection et le traitement des sols, des plantes et des cultures.

Promouvoir les solutions alternatives

Il prône notamment « la mise sur le marché rapide de produits de biofertilisation et de biocontrôle » et la « promotion collective de solutions naturelles et durables, qui n’ont pas pour vocation à se substituer entièrement à l’utilisation de produits chimiques, mais peuvent, utilisées en complémentarité, contribuer à la diminuer ». Le manifeste invite par ailleurs les parties prenantes à communiquer et à « mutualiser leurs connaissances », dans le but de construire une filière.

 

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du « Club Cérès », lancé en 2018 pour « promouvoir, collectivement, le développement de nouvelles solutions durables pour la fertilisation et le traitement des sols et des plantes, pour favoriser leur appropriation rapide par les agricultures ». À son origine : un professeur de l’Université de Perpignan — Cédric Bertrand —, l’entreprise Biovitis spécialisée dans le développement et la commercialisation des produits de biocontrôle, l’agriculteur Pierrick Capelle et le député du Cantal, Jean-Yves Bony. « Cérès » fait référence au produit du même nom, un biostimulant microbien, de l’entreprise Biovitis.