. Il est ainsi possible de demander dès à présent au ministère de l’Agriculture les autorisations pour prendre part à ces expérimentations. Les essais doivent répondre à des conditions bien particulières. Ils peuvent être menés jusqu’en octobre 2021.
Diminuer les risques d’accident dans les parcelles en pente
L’objectif affiché est de limiter les risques d’accidents de travail. Dans un premier temps, seules les parcelles présentant une pente supérieure ou égale à 30 % sont éligibles pour participer à ces tests. Le plan de vol doit être validé en préfecture au préalable et entrer dans un cadre bien précis.
La distance de sécurité doit donc être de 100 m autour des habitations, des périmètres de protection immédiate de zones de captage d’eau potable et des lieux publics et des zones protégées. L’autorité administrative peut également demander l’avis de l’Anses ou de l’Irstea avant de délivrer une autorisation.
Exploitations certifiées à haute valeur environnementale
L’expérimentation n’est pour l’instant autorisée que dans les exploitations en agriculture biologique ou certifiées à haute valeur environnementale. Il est également précisé que des produits seront bannis de ces expérimentations. Cela comprend notamment les bouillies contenant des substances actives considérées comme perturbateurs endocriniens, ou encore polluants organiques, persistants, bioaccumulables et toxiques. Le nombre de parcelles concernées est donc assez limité. Les autorités semblent prendre de grandes précautions vis-à-vis d’un sujet qui pourrait très vite enflammer le débat sociétal.