Dans un communiqué datant du 23 janvier 2020, le Copa-Cogeca (agriculteurs et coopératives agricoles de l’UE) et l’IBMA (International Biocontrol Manufacturers Association) informent qu’ils travaillent depuis longtemps ensemble afin de soutenir la disponibilité de substances à faible risque ainsi que d’autres technologies de biocontrôle pour les agriculteurs.
« Les technologies de biocontrôle deviennent un ajout de plus en plus important dans la boîte à outils des agriculteurs, les aidant à assurer la durabilité future du secteur des cultures », ajoute le Copa-Cogeca.
Informer la Commission européenne
Dans ce contexte, le Copa-Cogeca et l’IBMA ont accueilli ce 23 janvier à Bruxelles l’atelier « Les technologies de biocontrôle dans la boîte à outils des agriculteurs actuels et futurs » dans le but de présenter les réussites des agriculteurs dans l’utilisation de solutions de biocontrôle et de permettre aux chercheurs de présenter certaines des dernières technologies en préparation, qui sont des alternatives biologiques aux pesticides.
En outre, l’atelier a fourni une mise à jour des travaux actuels de la Commission européenne visant à faciliter l’accès au marché pour les technologies de biocontrôle, en décrivant les processus réglementaires ainsi que l’adaptation proposée à celle-ci.
Mettre en œuvre la lutte intégrée
Pour Pekka Pesonen, secrétaire général du Copa-Cogeca : « L’innovation est essentielle pour que le secteur agricole européen reste compétitif sur un marché mondialisé. Les agriculteurs de l’UE et leurs coopératives sont confrontés aujourd’hui à de multiples défis (par exemple événements météorologiques défavorables, nouveaux ravageurs et maladies, risques émergents, etc.). Par conséquent, nous devons être équipés de la bonne boîte à outils qui est développée de pair avec les derniers progrès scientifiques. La réduction de la boîte à outils des agriculteurs met en danger leur capacité à lutter efficacement contre les ravageurs et les maladies. Nous insistons sur le fait que la disponibilité d’outils appropriés (mécaniques, chimiques ou, dans ce cas particulier, les technologies de lutte biologique) est un élément clé pour mettre correctement en œuvre la lutte intégrée (IPM). »
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