La seule baisse qu’a rencontrée la filière laitière caprine en 2022 concerne le nombre de lactations qualifiées : il a diminué de 1 %, pour s’établir à 233 461 lactations. « Cela annule presque complètement la hausse de 1,2 % observée en 2021 », explique l’Institut de l’élevage, dans le communiqué de presse « Contrôle laitier 2022 » publié durant le mois de juillet 2023. Pour les exploitations, elles augmentent légèrement : +0,6 % de troupeaux, dont 20,8 % d’entre eux comportent plus de 250 lactations. Ces élevages considérés comme de « gros troupeaux » représentent 48,2 % des lactations totales.

« Lactation moyenne en hausse de six jours »

« La production par chèvre passe pour la première fois la basse des 1000 kg », souligne le communiqué. Avec une augmentation de 10 kg par lactation, elle atteint 1002 kg. Comment ? En partie grâce à une durée de lactation allongée de six jours pour l’année 2022, atteignant 327 jours. En 2014, elle était de seulement 298 jours. De plus, les primipares gagnent du terrain. « Dans les lactations qualifiées, la proportion de primipares augmente légèrement et atteint 36,6 % (+0,6 % en 2022) ». Une tendance à la hausse observée depuis 2018. Pour la qualité du lait, « le taux protéique est stable à 33,6 g/kg ». Le taux butyreux, en revanche, recule de 0,2 g/kg : il s’établit à 37,5 g/kg.