Au 1er septembre, l’ensemble des nappes d’eau souterraine affiche un niveau en baisse, indique le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). « Ce phénomène est habituel en période estivale, précise le BRGM. Les précipitations estivales génèrent rarement des pluies efficaces permettant de recharger les nappes, l’eau réussissant à s’infiltrer dans les sols étant entièrement reprise par la végétation. Seules exceptions, des recharges ponctuelles ont atténué temporairement la vidange des nappes bordant la Manche, en Bretagne et Normandie ».
Très bas en Alsace
« La situation est satisfaisante sur une grande partie ouest du territoire où les niveaux sont majoritairement autour des moyennes mensuelles à modérément hauts ». Ces régions bénéficient de la recharge hivernale et printanière, et « la sécheresse météorologique n’a que peu d’influence en période estivale sur les niveaux des nappes ».
En revanche, des niveaux modérément bas à bas sont relevés sur les nappes du pourtour du Bassin parisien. De plus, « la situation est peu favorable dans les secteurs accusant des recharges déficitaires depuis plusieurs hivers : nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif central », précise le BRGM.
Vidange jusqu’en novembre
« Les précipitations annoncées pour septembre ne devraient pas engendrer une recharge significative des nappes. Des tendances stables ou à la hausse pourraient s’observer uniquement sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives. La vidange devrait se poursuivre sur l’ensemble des nappes du territoire jusqu’à la mise en dormance de la végétation et la survenue d’épisodes pluviométriques abondants, soit jusqu’à la mi-octobre à la fin de novembre. »