Le mois de septembre 2024 a été le plus pluvieux de ces 25 dernières années. Une statistique qui ne fait pas l’affaire des agriculteurs, dont de nombreux chantiers sont impactés.

De l’humidité dans les tournesols

Pour cet agriculteur, les pieds de tournesol sont couchés alors qu’il reste la moitié des parcelles à récolter.

Chez certains, les graines germent aux champs.

Maïs : des chantiers d’ensilage complexes

Pour cet éleveur de vaches allaitantes, c’est l’ensilage du maïs qui s’annonce difficile après 180 mm de pluie en 15 jours.

Et il n’est pas le seul dans cette situation.

Pour certains, ça passe pour le sorgho.

Au 30 septembre 2024 selon l’observatoire Céré’obs, seulement 2 % des surfaces de maïs grain avaient été récoltées, contre 26 % en moyenne quinquennale à cette période. Le stade « humidité du grain à 50 % » était atteint pour 80 % des maïs, contre 96 % en moyenne.

Chez ce producteur, la moisson du maïs semence a pu se faire le 30 septembre, avant les 32 mm de pluie tombée le lendemain.

Trouver un créneau pour les semis

Pour semer, il faut se dépêcher lorsqu’un créneau se présente.

La saison s’annonce stressante pour cette agricultrice chez qui 40 mm sont annoncés prochainement.

Pour certains, la patience est de mise.

Ça passe ici pour les couverts à vocation énergétique. Selon ce producteur, c’est la conduite en agriculture de conservation de ses sols depuis 25 ans qui lui permet de bénéficier de la portance suffisante.

C’est parti aussi pour cet exploitant, qui s’étonne des conditions de semis meilleures qu’attendues.

En attendant le soleil, certains réalisent d’autres travaux et préparent l’arrachage des betteraves.

Pour certains, les conditions sont bonnes pour l’arrachage des pommes de terre.