« Le gouvernement se moque des paysans et des retraités agricoles en les méprisant », dénonce le Modef. A la veille des élections aux chambres d’agriculture, le syndicat souhaite « rassembler les paysans et responsables professionnels qui aspirent à un changement de politique agricole basée sur une agriculture rémunératrice, solidaire, durable et responsable », explique-t-il, dans un communiqué du 4 janvier 2019.

 

Pour ses vœux au monde agricole, le Modef réclame :

 

  • « Un revenu à 1 800 € grâce à la mise en place de prix minimums garantis par l’État en fonction des coûts de production » ;
  • des outils de maîtrise et de régulation des prix dans la nouvelle Pac, « en plafonnant obligatoirement les paiements directs à 75 000 € par actif, en évitant la disparité entre les agriculteurs par une convergence des aides à 100 % et en augmentant l’enveloppe des aides couplées en faveur des productions fruitières et légumières et de l’élevage de 15 à 20 % du budget du premier pilier » ;
  • « l’interdiction des importations ne respectant pas les normes françaises » ;
  • « Une retraite à 1 200 € par mois pour toutes et tous avec une retraite de base à 1 008 € et une attribution forfaitaire de points » ;
  • « Trois semaines de congés payés pris en charge à 100 % par la MSA et l’État sans augmentation de cotisations sociales avec un service de remplacement compétent » ;
  • « la prise en charge à 100 % du congé de maternité à 16 semaines pour toutes les femmes agricultrices, ainsi qu’un service de remplacement facilité pour le congé de paternité ».