Dans un communiqué paru le 20 décembre 2016, la Commission européenne fait état du rapport annuel Europhyt, système d’alerte rapide d’interceptions des organismes nuisibles (ravageurs, maladies) dans les plantes et les produits végétaux importés dans l’UE (Union européenne) ou commercialisés sur le marché communautaire.

Moins d’interceptions aux frontières

Ce rapport montre que globalement, le nombre de notifications en 2015 (7 180) a augmenté de 4,4 % en ce qui concerne les marchandises en provenance de pays tiers. Toutefois, dans ce total, on observe une diminution du nombre total d’interceptions liées à la présence d’organismes nuisibles : 2 136 notifications sont dues à la présence de ces organismes, soit 11 % de moins qu’en 2014.

Ces notifications proviennent principalement de sept pays tiers. Les principaux produits interceptés à l’importation étaient les fruits et légumes (72,3 %) (citrons, aubergines, mangues…), les plantes ligneuses (13,2 %), les fleurs coupées (5,1 %) et le matériel végétal (2,4 %).

Géré par la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne, ce réseau est utilisé pour suivre les tendances d’interception, comme base pour la gestion des risques par les pays membres et pour prendre des mesures de l’UE pour faire face à des risques particuliers.

Les effets de la globalisation

« Avec l’augmentation du commerce au cours des dernières décennies, le risque d’introduction de nouveaux parasites et maladies a augmenté, souligne la Commission. Ceux-ci peuvent se propager et entraîner des dommages environnementaux, la destruction d’espèces végétales indigènes, des pertes économiques considérables dans la production agricole et une augmentation de l’utilisation des pesticides. Par conséquent, des mesures visant à prévenir leur introduction et leur propagation sont essentielles. »

Les notifications sont immédiatement transmises à toutes les autorités sanitaires phytosanitaires membres et au pays d’exportation.