«l’ascochytose du pois ou de la féverole ainsi que l’anthracnose du lupin sont transmissibles par les semences, rappelle Agathe Penant, de Terres Inovia. Le mildiou, qui est retrouvé plutôt dans les sols, est aussi craint sur pois et féverole. » L’institut conseille, donc, d’utiliser des semences certifiées pour garantir un état sanitaire sain, ou encore de se servir des graines exemptes de maladies, c’est-à-dire issues de parcelles indemnes. Il faudra aussi respecter la rotation de quatre-cinq ans vis-à-vis du mildiou, sachant que chaque souche est spécifique de sa culture. Implanter dans de bonnes conditions de ressuyage, aux bonnes dates, etc. est aussi nécessaire.

Une protection efficace

Mais l’emploi d’un traitement de semences reste un gage de réussite pour limiter le risque de contamination primaire d’anthracnose sur lupin, restreindre l’inoculum primaire d’ascochytose, et contrer les fontes de semis et nécroses racinaires précoces sur féverole. Sur pois, il s’agit, par ailleurs, d’une protection efficace contre la fonte des semis (Pythium sp, Rhizoctonia solani, Fusarium sp) et attaques précoces de mildiou.

Jusqu’au 13 janvier 2022

Alors que le métalaxyl-M a été réapprouvé en Europe en traitement de semences uniquement sous serre à partir du 1er juin 2021, Terres Inovia et différentes filières avaient fait une demande de dérogation 120 jours. Ayant abouti, Wakil XL (10 % cymoxanil + 5 % fludioxonil + 16,96 % métalaxyl-M), seul traitement de semences restant sur protéagineux, peut être employé du 15 septembre 2021 au 13 janvier 2022. C. F.