L’instruction signale une « persistance d’une situation épidémiologique préoccupante vis-à-vis de la tuberculose bovine en France, notamment dans plusieurs zones du Sud-Ouest, et des difficultés de mise en œuvre de la surveillance ». C’est pourquoi elle définit « des mesures de renforcement et d’accompagnement de la prophylaxie de la tuberculose bovine pour la campagne de 2017-2018 dont certaines sont spécifiques aux Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie ».

« La surveillance doit se faire en intradermotuberculination (IDC) dans tous les cheptels soumis à prophylaxie en Dordogne, quel que soit le motif de cette prophylaxie, ainsi que dans tous les cheptels des zones à risque de tuberculose bovine de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. »

Participation financière de l’État

Une participation financière de l’État est prévue pour la campagne de 2017-2018, ceci pour tout le territoire, afin « d’accompagner les changements de pratiques imposés et permettre une rémunération plus juste et équitable des vétérinaires ». L’État fournit les tuberculines aviaires et bovines, et prend en charge le surcoût relatif à la réalisation des IDC.

Une inspection attentive des lésions à l’abattoir est également recommandée.

Téléchargez la note du ministère de l’Agriculture.

E.C.