Les conditions climatiques difficiles ont entravé certains semis d’automne et de printemps. Dans ce contexte, le maïs devrait tirer son épingle du jeu. Les premières estimations communiquées par l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) le confirment : « Nous entrevoyons une hausse des surfaces de maïs grain autour de 13 % par rapport à 2023, ce qui les porterait à 1,350 million d’hectares », chiffre Franck Laborde, président de l’AGPM. Il s’appuie notamment sur des données issues du réseau d’expertise d’Arvalis.
« Même si les semis ont déjà débuté depuis quelques jours ou quelques semaines dans certains territoires, il est encore très tôt pour être plus précis », nuance-t-il. Mais selon lui, « cela pourrait être un peu plus ». La hausse qui se dessine « rattraperait la baisse » des surfaces constatée en 2023 (–8 % entre 2022 et 2023).
L’AGPM veut faire remonter les surfaces de maïs (30/01/2024)
Pas d’inquiétude sur l’appro en semences
Franck Laborde l’assure : « Il n’y aura pas de difficulté à trouver de la semence adaptée cette année. En 2023, la production maïs semences a été excellente. Il y a des stocks de semences disponibles dans toutes les variétés et tous les semenciers. Pour des agriculteurs qui se décideraient un peu tard, les disponibilités sont là. »
« On est actuellement dans la période la plus propice aux semis et dans bon nombre de territoires, les sols sont encore trop humides pour semer, souligne Franck Laborde. Mais jusqu’à la fin d'avril environ, le retard potentiel du semis par rapport à une année normale n’augure d’aucune baisse de potentiel, et ce dans tous les territoires. »