Dans son communiqué diffusé le 21 février 2018, la CEPM s’oppose à toutes concessions sur les secteurs du maïs, du maïs doux et de l’éthanol dans le cadre des négociations menées avec le Mercosur. « La Commission européenne s’apprête à offrir un nouveau cadeau aux producteurs du Mercosur, avec un nouveau contingent à droit zéro pour le maïs grain ! »

 

Les maïsiculteurs s’inquiètent pour la pérennité de leur production, face aux « avantages compétitifs indéniables » dont bénéficient le Brésil et l’Argentine, notamment l’accès à des technologies interdites en Europe (OGM, atrazine, néonicotinoïdes).

Concurrence sur le marché communautaire

Selon les dernières projections de la Commission, l’Union européenne devrait importer près de 14 Mt de maïs pour la campagne de 2017-2018. Des « importations massives » qui se font malgré l’application d’un droit de douane (5,61 €/t actuellement) à l’entrée sur la Communauté européenne.

 

« Alors que le Brésil avait vu sa position nettement reculer sur le marché européen ces dernières années, le géant sud-américain revient en force. » Depuis le 1er juillet dernier, le Brésil a exporté 5 Mt vers l’Union européenne.