Après avoir chuté de 11 % l’an dernier, les surfaces de maïs grain sont en baisse dans toutes les régions, à l’exception de Rhône-Alpes, où elles sont stables. La superficie nationale abandonne 110 000 ha, à 1,44 Mha, contre près de 1,8 Mt en 2013. Dans le même temps, les surfaces irriguées ont perdu 100 000 ha et ne représentent plus que 582 000 ha. Les rendements présentent une grande amplitude selon les régions, sauf pour les surfaces irriguées, tandis que la moyenne serait de l’ordre de 82 q/ha (80 q/ha en 2015). Ce qui aboutit à une production de 11,8 Mt, contre 13 en 2015 et 18 Mt en 2014.

La production de l’UE à 28 se redresse légèrement, pour atteindre 60 Mt (58 Mt l’an dernier) grâce notamment à une bonne production hongroise. En revanche, la production mondiale reprend des couleurs avec 1 030 Mt, en hausse de 70 Mt sur l’année dernière du fait principalement d’une progression de la production américaine de plus de 40 Mt, à 386 Mt, ainsi que de celle du Brésil et d’Argentine avec respectivement 83,5 et 36,5 Mt, soit 24 Mt de plus qu’en 2015.

Après une campagne 2015-2016 en demi-teinte, cette importante production mondiale redynamise la consommation, qui passerait selon l’USDA de 960 Mt en 2015-2016 à plus de 1 020 Mt. De même, les échanges mondiaux sont prévus en forte hausse, de 120 Mt l’an dernier à 144 Mt. Malgré cette abondance de ressource, le stock mondial en fin de campagne ne progresserait que d’environ 9 Mt, à 218 Mt, soit 22 % de la consommation, contre 32 % pour le blé.