Les associations One Voice, Animal Cross et AVES (Agir pour le vivant et les espèces sauvages) ont annoncé le 15 avril 2025 qu’elles avaient déposé un recours devant le Conseil d’État pour demander l’annulation de l’arrêté du 7 février 2025. Ce dernier fixe les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction des loups peuvent être accordées par les préfets.
Les tirs contre les loups ajustés (11/02/2025)
La bataille des associations ne faiblit donc pas. Elles reprochent aux autorités d’être « laxistes et complaisantes » à l’égard du monde agricole. Un comble pour les exploitants qui ont bien du mal à faire reconnaître la responsabilité du prédateur après les attaques, notamment dans les zones en voie de colonisation comme le Limousin par exemple.
"Nous avons déposé des recours dans quatre départements : la Nièvre avec AVES, les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et l’Isère, ajoute One Voice dans son communiqué du 17 avril 2025. Nous attendons les dates d’audience. »
Les associations jugent la non-protégeabilité des troupeaux de bovins « hypocrite et mensongère ». Pourtant, alors que la colonisation avance, les exploitants sont de plus en plus nombreux à observer que les bovins changent de comportement après avoir croisé le chemin des prédateurs.