Le 12 décembre 2025, le Conseil d’État a cassé une décision du juge des référés du tribunal administratif de Pau, du 1er juillet 2025 qui avait rejeté la demande des associations, Férus et Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages), de suspendre un arrêté du préfet des Hautes-Pyrénées autorisant des tirs de défense contre les loups. Il s’agissait alors de défendre les troupeaux.
L’effectif des loups est estimé à 1 082 en 2025 (28/11/2025)
Le Conseil d’État considère que la population de loups dans le département des Hautes-Pyrénées est très réduite. L’Office français de la biodiversité (OFB) ayant identifié un seul spécimen mâle, tout comme dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques. Le Conseil d’État estime que la mise en œuvre de cet arrêté était susceptible d’avoir des conséquences graves et irréversibles pour la protection de l’espèce.
Un précédent
Cette décision réjouit les deux associations. « Grâce à cette nouvelle jurisprudence, tout tir létal autorisé dans les zones d’expansion du loup (où des meutes ne sont pas durablement installées) court le risque d’être considéré comme illégal », déclare l’Aspas sur son site.