Le géant asiatique avait lancé cette enquête en juin 2024, peu de temps après l’annonce par Bruxelles de sa volonté d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques importés de Chine. « Compte tenu de la complexité » du dossier, l’enquête est prolongée de six mois jusqu’au 16 décembre 2025, a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué ce mardi 10 juin 2025.

En représailles à des taxes sur les voitures électriques chinoises

Le différend commercial entre Pékin et Bruxelles s’est intensifié l’été dernier lorsque l’Union européenne avait acté le principe de surtaxes douanières sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Ces taxes supplémentaires, qui ont depuis été mises en place, peuvent atteindre 35 %.

Elles font suite à une enquête de l’Union européenne estimant que les subventions publiques de la Chine à ses entreprises automobiles menaçaient les constructeurs européens. À la fin de 2024, la Chine a porté l’affaire devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a accepté à la fin d'avril de mettre en place un groupe d’experts chargé d’examiner la requête de Pékin.

Un sommet entre l’Union européenne et la Chine doit se tenir en juillet dans le pays asiatique. Cette rencontre pourrait donner lieu à un rééquilibrage des relations entre le bloc européen et la Chine.