Les comptes LinkedIn et X (anciennement Twitter) de La Coopération Agricole vont diffuser dix messages d’information sur la biosécurité et la sécurité en élevage, au mois d’avril 2024. Un choix justifié par la journée mondiale de la santé le 7 avril et de celle de la sécurité au travail le 28 avril.
« Sensibiliser aux bonnes pratiques »
« Nous avons beaucoup de ressources à disposition, pour chaque type d’intervention : travail avec les animaux, livraisons, chargement et déchargement des bêtes, etc. Nous souhaitons sensibiliser aux bonnes pratiques grâce aux nombreux guides déjà existants », explique Maël Bernard Brunet, alternant à La Coopération Agricole, lors d’une conférence de presse le 26 février 2024, au Salon international de l’agriculture à Paris.
Selon Maël Bernard Brunet, il y a une réelle nécessité d’optimiser la gestion des flux sur les fermes, notamment face à la montée en puissance des différentes épizooties. « Il faut mutualiser les connaissances sur les sujets de biosécurité et de sécurité. Nous mettons en place une page internet spécifique sur le site de La Coopération Agricole, qui rassemblera tous les guides de bonnes pratiques », explique-t-il.
Un projet multifilières
« La profession doit se saisir des améliorations potentielles, ajoute David Saelens, le président de la section de nutrition animale de La Coopération Agricole. C’est indispensable pour la pérennité des filières, il en va de l’attractivité de nos métiers. » Pour ce professionnel, le sujet est transversal à toutes les filières, et la responsabilité se répartit entre tous les maillons de la chaîne. « C’est un travail auprès des éleveurs, mais également en interne dans nos coopératives », souligne-t-il.
Des silos en bon état, des cours de fermes non glissantes, des accès aux bâtiments sécurisés… « Nous ne cherchons pas de nouvelles normes, mais au fil des différentes situations, de nouveaux éléments de sécurité seront mis en valeur. » Une piqûre de rappel qui ne semble pas de trop dans un contexte sanitaire tendu. Maël Bernard Brunet rappelle que « les questions de biosécurité et de sécurité sont traitées séparément, alors qu’elles se rassemblent sur l’organisation et la logistique. On gagnerait à les travailler de pair. »