« Sur l’année 2020 […], les premiers résultats montrent que la production d’aliments composés baisse de 1 %, estiment La Coopération agricole nutrition animale et le Snia dans leur note de conjoncture mensuelle diffusée le 18 février 2021. Cette tendance à la baisse se retrouve dans les trois catégories » : - 0,8 % en bovins, - 0,2 % en porc et - 1,1 % en volailles.

Les fabrications d’aliments pour les vaches laitières sont stables (+ 0,9 %). En revanche, celles pour les bovins allaitants se replient de 2 %. « En porc, la baisse s’observe en aliment truie, conséquence de cours de marché en baisse à la sortie de l’été », expliquent La Coopération agricole nutrition animale et le Snia.
Dans le secteur de la volaille, les chiffres évoluent de façon différente selon les filières. La production d’aliments destinés aux pondeuses progresse de 3,4 %, en lien avec la forte demande en œufs. Celle pour les poulets augmente de 1,4 %, tandis que les autres filières enregistrent des chutes importantes du fait de la réduction des débouchés, notamment la restauration hors domicile : - 9,9 % pour la pintade, - 7,4 % pour la caille, et - 12,4 % pour les palmipèdes.
Rebond en fin d’année
Sur le seul mois de décembre, avec un jour ouvré de plus qu’en 2019, la production d’aliments composés a enregistré un bond de 5,1 %. L’augmentation dans le secteur bovin (+ 7,1 %) concerne à la fois les vaches laitières (+ 8,3 %) et les allaitantes (+ 4 %). La Coopération agricole nutrition animale et le Snia soulignent aussi une progression de 19 % en ovins et caprins.

Dans la filière porcine, la progression est de l’ordre de 2 %, portée par la hausse des fabrications d’aliments pour les porcs en engraissement (+3,2 %). « L’aliment volaille progresse de 5,5 %, porté par une hausse en poulet de chair (+7 %) et en pondeuse », complète La Coopération agricole nutrition animale et le Snia.