«Beaucoup de jeunes qui s’installent hors cadre familial ont envie de faire leurs preuves sur une exploitation individuelle, où il seraient seuls maîtres à bord. Mais c’est aussi plus risqué. Alors qu’en Gaec, au sein d’une structure qui tourne déjà économiquement, c’est moins difficile. C’est aussi plus souple en termes de condition de travail. Reste toutefois la question de l’entente. Les chambres d’agriculture et les centres de gestion mènent de plus en plus audits, pour aider à poser les bases de cette entente. Et si leur travail du conseil reposait auparavant sur des aspects techniques et économiques, aujourd’hui, avec l’augmentation du nombre de sociétés, l’aspect humain devient primordial. Avant une éventuelle installation en Gaec, nous conseillons de faire d’abord un stage et discuter avec ses associés des finalités à moyen et long terme. »