Depuis plusieurs mois, le Brésil tente par tous les moyens d’éviter l’entrée de la grippe aviaire sur son territoire. Mais deux cas identifiés en Uruguay et en Argentine la semaine dernière mettent la filière sous pression. En Uruguay, c’est un cygne sauvage dans le sud du pays qui a été contaminé et en Argentine, une oie sauvage. Avec ces deux contaminations, le Brésil se retrouve cerné sur le continent sud-américain avec seuls ses voisins paraguayens, surinamais ou guyaniens sans cas reporté.

La défense d’un argument commercial

Le ministre de l’Agriculture brésilien, Carlos Fávaro, a aussitôt tenté de rassurer. « Nous prenons des mesures préventives, renforçant notre système de surveillance aux frontières, mais nous garantissons que le Brésil reste pour l’instant indemne de grippe aviaire », insiste-t-il. Le pays est particulièrement tendu car depuis la propagation en Europe et aux États-Unis, ne pas avoir de cas de contamination était devenu un véritable argument commercial à l’exportation pour le Brésil.