« À la Pentecôte, le veau descend la côte » : c’est pour en finir avec ce dicton qu’Interbev a lancé la première opération « Veau de la Pentecôte », en 1998. « Avec les deux festivals du veau, organisés en février et à la fin deseptembre, le « Veau de la Pentecôte » fait partie des trois grandes opérations de communication organisées chaque année par l’interprofession », explique Aurélie Kolski, responsable de la communication autour de la viande de veau d’Interbev.
« La viande de veau étant surtout associée à des plats mijotés, nous réalisons un gros travail de sensibilisation des consommateurs mais aussi des professionnels sur l’adaptabilité de cette espèce à des recettes plus estivales, comme les grillades ou les tartares », poursuit Aurélie Kolski.
Un pic de consommation
L’opération « Veau de la Pentecôte », c’est en premier lieu une mise en avant du produit en point de vente. « Cette année, nous avons distribué 2 000 kits en boucherie traditionnelle et nous mettons à disposition des bacs habillés aux couleurs de l’opération en grandes surfaces, précise Aurélie Kolski. En augmentant la surface d’exposition de la viande de veau et en lui donnant plus de visibilité, nous gagnons des parts de marché. Nous incitons aussi les professionnels à faire des dégustations. »
Pour la première année, deux spots publicitaires (spot 1, spot 2) sont diffusés sur huit radios nationales, du 18 mai au 10 juin. « Nous avons fait le choix d’une communication humoristique, ciblant les femmes de plus de 35 ans. » Enfin, le traditionnel déjeuner de presse réunissant des professionnels de la filière et des journalistes grand public porte ses fruits : « Nous comptabilisons environ 250 retombées de presse faisant suite à cet événement. Nous observons un pic de consommation au moment de la Pentecôte depuis la mise en place de l’opération », se félicite Aurélie Kolski.
Maintenir les efforts durant l’été
Depuis deux ans, l’opération « Veau de la Pentecôte » est prolongée par une campagne de communication estivale. « Nous accompagnons les enseignes qui jouent le jeu durant l’été en organisant des challenges entre les chefs de rayon et en animant des stands. Il s’agit autant de faire changer les habitudes des consommateurs que celles des responsables de magasins ! » conclut Aurélie Kolski.