« Nous voulons être leader dans la transmission des exploitations et l’installation des éleveurs » appuie Sanders, acteur majeur de la nutrition animal (groupe Avril), lors de sa conférence au Space le 17 septembre 2025. Pour s’adapter à l’échéance des « 50 % d’éleveurs qui passeront la main d’ici 5 ans », Sanders veut être proactif et utilise sa bonne implantation sur le territoire français.

Avec la démarche Pro’pulse, le groupe veut mettre en contact cédants et repreneurs. Il accompagne ensuite les jeunes installés : orientation vers les bons interlocuteurs, facilitation de l’administratif, fonds de garanties… Pour assurer la rentabilité de l’exploitation ainsi lancée, le groupe propose un suivi technico-économique « rapproché » pendant deux ans.

« Le métier d’éleveur, ce n’est pas le bagne ! » lance le directeur général de Sanders, Philippe Maury. Le groupe a aussi lancé la cagnotte « Feel good », un chèque de 1 500 € accessible tous les trois ans pour payer le service de remplacement et partir en vacances, ou bien pour se former.

La fresque du bien-être des éleveurs

Il y a aussi « autre chose que la performance économique » lance Philippe Maury. Sanders veut s’impliquer dans le bien-être des éleveurs. Le groupe a lancé « la fresque du bien-être des éleveurs » en 2025 et rapporte un bon taux de satisfaction des participants aux ateliers. 14 communautés d’éleveurs sont animées par le groupe sur le territoire.

Le domaine de la recherche est également investi, pour identifier des leviers innovants de financiarisation et de contractualisation des élevages. Via un mécénat de trois ans à destination de l’école Unilasalle Beauvais, « nous voulons interroger les dispositifs existants : qu’est-ce-qui marche, qu’est-ce-qui freine la transmission des élevages ? » détaille la directrice RSE, Sophie Thouenon. La Chaire d’enseignement et de recherche vise à publier des résultats «pragmatiques, valables dans une majorité d’élevages et déclinables à grande échelle».