Pour ces analyses comparatives, la FNSEA 37 (1) a mobilisé 11 volontaires, dont 4 parlementaires (députés, sénateurs) et 2 journalistes. Les résultats du triple test urinaire (1), à la recherche de traces de glyphosate, ont été rendus publics le 23 février 2020. Deux méthodes ont été comparées : la chromatographie (CHU de Limoges) contre l’Elisa (Laboratoire Biocheck, utilisé par les « pisseurs » et le laboratoire Bio-avenir à Metz). Pour le syndicat, les résultats prouvent que « les antiglyphosates utilisent volontairement une méthode fausse ».

« Glyphosate + “d’autres choses” »

« Les résultats de comparaison en apportent la preuve irréfutable : le test Elisa mesure le glyphosate + “autres choses”. Quand le test Elisa détecte 1,3 μg/l et le test officiel [par chromatographie au CHU de Limoges, NDLR] 0,12 μg/l, cela signifie qu’il y a 0,12 μg/l de glyphosate et 1,18 μg/l “d’autres choses indéterminées” », interprète la FNSEA 37.

 

Des triples tests ont été réalisés sous l’impulsion de la FNSEA 37. © FNSEA 37
Des triples tests ont été réalisés sous l’impulsion de la FNSEA 37. © FNSEA 37

9 échantillons sur 11 sous le seuil de détection

La méthode d’analyse par chromatographie, utilisée au CHU de Limoges, révèle des taux de glyphosate inférieurs à la limite de détection (< 0,05 μg/l) pour 9 échantillons sur 11. Le syndicat souligne que ces résultats « rejoignent les résultats d’autres tests du réseau FNSEA et ceux du groupe d’agriculteurs du Ceta de la Champagne berrichonne. »

 

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(1) Anciennement UDSEA 37 — Union départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Indre-et-Loire.