« En moins d’un mois, neuf foyers, un dans une basse-cour à Vix et huit dans les élevages, ont été confirmés en Vendée, alerte la préfecture ce lundi 10 novembre 2025 dans un communiqué de presse diffusé en fin de journée. Le risque d’introduction du virus en élevage de volailles, via l’avifaune sauvage migratrice ou autochtone infectée et donc très élevé. »

Neuf foyers d’influenza aviaire hautement pathogène en moins d’un mois

Les cinq nouveaux foyers sont apparus dans des élevages de canard de Barbarie et mulards. Ils ont été confirmés par le laboratoire de l’environnement et de l’alimentation de la Vendée entre le 7 et le 9 novembre 2025. Deux d’entre eux sont situés sur la commune des Achards, un à Coëx, un à Saint-Julien-des-Landes et un à la Boissière-de-Montaigu.

En mois d'un mois, neuf foyers de grippe aviaire ont été identifiés en Vendée, dont deux sur la même communes.

« Déjà en septembre, des cygnes avaient été trouvés contaminés en Charente-Maritime et au Langon, rappelle la préfecture. Depuis trois semaines, les grues en cours de migration sont fortement atteintes, avec des mortalités massives dans le couloir de migration du nord-ouest au sud-ouest. Certaines ont même été trouvées mortes et positives à proximité, à la Crèche, dans les Deux-Sèvres et à Saint-Denis-du-Payré en Vendée. »

Comme prévu par la réglementation, la préfecture a mis en place des zones de protection et de surveillance autour des foyers de Saint-Julien-des-Landes, des Achards, de Coëx, et de la Boissière-de-Montaigu. Elle rappelle que depuis le 22 octobre 2025, le ministère de l’Agriculture a placé l’intégralité du territoire métropolitain en niveau de risque « élevé » vis-à-vis du virus de la grippe aviaire.

Sur des canards vaccinés

Ces derniers foyers vendéens « surviennent sur des canards vaccinés mais âgés, avec une seconde injection qui date de plusieurs semaines, précise la préfecture. Les derniers essais en matière de vaccination des canards ont montré qu’un protocole à trois doses induit un meilleur niveau immunitaire et une bien meilleure maîtrise de la transmission jusqu’à la fin du cycle de production que précédemment observé avec deux doses de vaccin. »

« Afin de garantir la réussite de la campagne de vaccination, et compte tenu de la situation épidémiologique, la Direction générale de l’alimentation autorise (DGAL) autorise depuis le 5 novembre 2025, la réalisation d’une troisième dose sur les canards de barbarie de façon volontaire, rappelle-t-elle. Malgré les possibilités de sortie des volailles sur parcours, réduits ou adaptés, sous certaines conditions, il est recommandé le maintien en bâtiments fermés et de privilégier le tout plein/tout vide. »