Pour une alimentation animale moins carbonée. Le secteur de la nutrition animale, par la voix de La Coopération Agricole nutrition animale et du Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia), veut réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation animale d’ici à 2030. Pour y parvenir, il est indispensable de savoir quelles sont les quantités de carbone émises par les différentes étapes d’élaboration des aliments.

Les syndicats ont donc développé une méthode standardisée intégrant l’approvisionnement, le transport, les ingrédients incorporés et la fabrication. Conçue pour répondre aux interrogations des différents acteurs de la filière, elle repose sur les normes européennes Feed-PEFCR ainsi que sur les bases de données françaises et internationales Ecoalim et GFLI.

Un outil « favorable »

Une version testée au début de 2024 a permis de finaliser le document, dont la version opérationnelle sera mise à la disposition des professionnels en septembre 2024. L’Autorité de la concurrence a rendu un avis d’orientations informelles en juin 2024, dans lequel elle reconnaît que cet outil est favorable à la normalisation et aux objectifs de développement durable. Au sein de l’outil, les bases de données Ecoalim et GFLI seront utilisées pour assurer une harmonisation et une concurrence équitable à l’échelle européenne.

Afin de garantir la fiabilité des données qui seront transmises aux filières, un dispositif de vérification sera mis en place par Oqualim, avec une opérationnalité prévue pour le premier semestre de 2025.