Durant la semaine 20 (du 11 mai au 17 mai 2020), le marché du sucre est resté volatil, estime FranceAgriMer dans sa dernière note hebdomadaire. Il évoluait « au gré des fluctuations des prix et des stocks de pétrole, d’éthanol et de la parité réal/dollar, dont les niveaux respectifs modifient les anticipations de production de sucre et d’alcool, notamment au Brésil ».
La demande en sucre reprenait des couleurs, faisant suite aux mesures de déconfinement progressives observées dans le monde et au « quasi-blocage des exportations indiennes ».
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Offre de sucre blanc plus limitée
Au 20 mai 2020, les cours internationaux progressaient de près de 6 % sur une semaine. « La prime de blanc, historiquement très haute, s’inscrit à 125,40 $/t. Ce niveau illustre l’intérêt à raffiner du sucre brut, avec une offre plus limitée des grands producteurs de sucre blanc (Union européenne, Inde, Australie) et conforte la viabilité des mégaraffineries de sucre du Moyen-Orient », souligne FranceAgriMer.
L’organisme note également que les dirigeants de Cristal Union, Saint Louis Sucre et Tereos, interviewés par La France Agricole, sont « confiants en un redressement des prix du sucre Union européenne en 2020 ».
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