Faute d’accord entre la SNCF et les deux transporteurs, Rey et Rocca, « on se dirige bien vers une suspension de la ligne de la mi-juillet à la mi-octobre », a déclaré le vice-président de la Région Occitanie, Jean-Luc Gibelin, présent à la réunion et appuyé par une source proche du dossier.

Pas d’offre de la SNCF

Pour les transporteurs, « la SNCF n’a toujours pas fait d’offre technique et financière permettant de maintenir la ligne en basse saison », a précisé Jean-Luc Gibelin, à l’issue d’une réunion qui était pourtant présentée comme décisive. De leur côté, les transporteurs n’ont pas répondu jeudi soir aux sollicitations de l’AFP.

 

La SNCF rappelle de son côté que ce train peut fonctionner « jusqu’à la fin de l’année aux conditions actuelles du contrat », échéance au-delà de laquelle les wagons seraient hors d’usage. Car c’est bien la vétusté des wagons frigorifiques (40 ans) utilisés sur cette ligne et le coût de leur remplacement qui est en cause.

« Prolongée jusqu’à la fin de la saison haute »

Un porte-parole du ministère a maintenu jeudi que la ligne serait « prolongée jusqu’à la fin de la saison haute » en juillet. Le gouvernement « attend » les avancées des négociations entre la SNCF et les transporteurs pour trouver une solution d’ici à la fin de l’année. Une nouvelle réunion est prévue en juillet.

 

Environ 200 personnes, parmi lesquelles des militants CGT, LFI, PCF et EELV, se sont rassemblées jeudi devant le ministère à Paris pour protester contre l’arrêt de l’exploitation de la ligne. L’annonce du remplacement de ce train quotidien par une vingtaine de camions avait provoqué un tollé, syndicats et responsables politiques s’indignant de cette décision.