Le blé a lâché autour d’un point de pourcentage, comme la veille le 30 décembre 2021, dans un marché très peu étoffé. Le prix du principal contrat de la céréale a atteint un record en novembre à plus de 8,56 dollars le boisseau et engrange sur l’année une hausse de plus de 20 %, grâce à une forte demande et à une offre ralentie par l’impact logistique du Covid.
Un signe de « maturité du marché »
« Les coûts plus forts des transports, les retards dans les ports, la volatilité du dollar, celle des prix de l’énergie ont transmis au marché cette poussée de l’inflation sans compter la sécheresse de l’année dernière comme dans les plaines canadiennes », a expliqué Jason Roose, de US Commodities.
Pour l’analyste, ce léger repli du blé augurait peut-être d’« un signe de maturité du marché, où les producteurs commencent à prendre avantage des prix hauts en vendant des stocks ».
Il citait le cas de la Chine qui a annoncé des plans pour céder 500 000 tonnes de blé de ses réserves.
Le maïs, stable en séance, a perdu de l’allant à la clôture alors que des averses sont annoncées en Argentine. Le soja est demeuré stable alors que les opérateurs surveillent toujours le temps sec dans le sud du Brésil. Sur l’année, le principal contrat de maïs a affiché une hausse de 22 %, celui du soja de 2,1 % après un bond de 37 % en 2020.
Le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en mars 2022 a lâché 1,15 %, à 7,7075 dollars contre 7,7975 dollars jeudi.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison le même mois a abandonné 0,46 %, à 5,9325 dollars contre 5,9600 dollars à la précédente clôture.
Le boisseau de soja (environ 27 kg) pour livraison en mars également est resté stable, à 13,3925 dollars contre 13,3850 dollars jeudi.